L'observation simple suivante a été faite et répétées ensuite
de nombreuses fois grace aux ordinateurs :
partant d'un entier N quelconque, s'il est pair, on le divise par 2 (N/2) et dans le cas contraire
(il est donc impair), on le multiplie par 3 et on ajoute 1 (3xN+1).
Ce processus est ensuite répété sur le nouveau nombre obtenu.
Beaucoup de nombres entiers ont donc pu être testés (mais si peu par rapport à l'infini !)
et il apparait que l'on arrive systématiquement, au bout d'un nombre plus ou moins grand d'itérations,
à la suite {4,2,1} qui se répète ensuite indéfiniment.
si N est Pair : [P] N --> N/2
si N est Impair : [I] N --> 3xN+1
Ainsi, par exemple, partant de 5, on obtient :
3x5+1 = 16
/ \
I P
/ \
5 16/2 = 8
\
P
\
8/2 = 4 <-----------------------------
\ |
P |
\ |
4/2 = 2 3x1+1 = 4
\ /
P I
\ /
2/2 = 1
Mais est-il vrai que pour tous les nombres entiers on aboutit inexorablement à la séquence {4,2,1} qui se répète
ensuite ad infinitum ?
On peut remarquer qu'au cours de ce processus, on obtient plus de nombres pairs que de nombres impairs.
En effet, d'une part lorsque N est impair 3xN+1 est pair.
D'autre part, si N est pair, N/2 est pair avec une probabilité égale à 1/2.
Il doit donc y avoir environ trois nombres pairs pour un nombre impair...
Notons de plus que la notion de contre-exemple n'a pas de sens ici puisqu'il est certainemment possible de rencontrer des
séquences de longueurs arbitraires et donc ne pas tomber sur {4,2,1} en un temps raisonnable ne
prouve pas qu'en poursuivant le processus aussi longtemps que possible cette séquence n'apparaitra pas...